dimanche, décembre 04, 2005

L'Equateur - Vilcabamba et Cuenca


Viva Vilcabamba
Vilcabamba est totalement endormi à 6 heures du matin! Je suis là dans ce village avec mon gros sac à dos, les cabañas oú j’avais décidé d’élire domicile se trouvent à 4 kms de là et j’aurais bien aimé les appeler avant de débarquer pour m'assurer qu'ils ont bien un lit pour moi. Je patiente dans la rue principale, en attendant de voir un signe de vie dans ce village. Oh! la cabine téléphonique vient d’ouvrir. Les cabañas que j’appelle n’ont pas d’ installation téléphonique. J’appelle en fait leurs voisins qui communiquent avec eux par radio GSM. Je prends un pick up car mon sac est trop lourd et je ne me vois pas parcourir les 4 kms ce matin. Le trajet me coûtera 3,5US$ Oh ! je n avais plus l’habitude de prix aussi èlevés… Depuis 5 ans l’Equateur est passé du Sucre au $ américain, leur coût de vie a énormément augmenté, ils vivent ce que nous vivons avec le passage à l’Euro, pour eux c’est peut être plus dur.

Les Cabañas se trouvent à Rio Yambala, un très jolie endroit en hauteur et près de la rivière. Le couple qui tien ces canañas vien d’Angleterre et des E.U, leurs deux enfants , adolescents, sont nés ici. Il y a pas mal de « gringos » qui s’installent dans cette vallée. Ce lieu bat le records en longévité en Equateur.


Ma Cabane est totalement isolée, avec vue plongeante et hamac sur mon balcon. Je commence bien sure par m’endormir avec la cabane totalement ouverte sur la nature, bercée par le chant d oiseaux . Réveil vers midi…parfait je m’en vais pour une balade « en ville » , 4 merveilleux kilomètres pour aller au village. L’air est si bon à respirer j’avais rarement ressentie ce bien être…je crois que je viens de gagner au moins 10 ans de vie en plus !

Le village est vivant ! c’est l’heure du déjeuner, les restaurants sont pleins de locaux qui savourent leur soupe le poulet et du riz.
Je me cherche un Hostal, je préfère changer car je me sens un peu isolée la haut dans ma cabane… il n ‘y a pas d autres touristes, on est en basse saison, tout est vide.
Je découvre l’auberge Jardin Escondido – Le jardin cachè, effectivement derrière ce mur jaune se cache un très beau jardin et une très charmante résidence. En ce moment c’est Marcel le Québécois qui gère la pension. Le propriétaire est un Mexicain, ce qui explique les succulents plats que sert cette auberge. Je m arrête bien entendu pour un bourrito végétarien, Marcel me tien compagnie, nous avons beaucoup de choses en communs en ce qui concerne notre vision de la vie…du coup nos échanges sont riches… mais bon il est l heure pour moi de partir , j ai encore 4 kms à monter avant l entrée du shabbat.



Marcel au Jardin Escondido


Je fais quelques courses pour le dîner et en chemin, je rencontre un jeune homme, Jaime, (n’oubliez pas la prononciation de la jota - Haïmé), un garçon plutôt timide, d ailleurs j ai remarqué qu’ici les èquatoriens étaient plutôt réservés, s’ils parviennent à saluer, ils le font en baissant la tête. Moi j interprète cela comme de la timidité et cela m a été confirmé par la suite. Ce sont des gens très touchants et éduqués. J’aime bien cet approche.
Je reviens donc a Jaime, timide, il ose répondre á mon hola. Je lui demande où l’on peut acheter de la canne à sucre pour manger. Car autours du village il y a de nombreux champs de canne à sucre et j adore ça. Enfant j'en mangeais en Israël et j avais déjà l eau à la bouche.. Il me propose d'aller avec lui demain dans le champs de son oncle et il en cueillera.
Ok, rdv fixé à 11h à l endroit même où nos chemins se séparaient .

Je rentre donc me doucher , allumer les bougies et m’apprête à faire l’office de l accueil de shabbat sur le balcon de ma cabane. Quelle merveille, quelle puissance, la nature plus les airs de shabbat cela élève la ferveur croyez moi ! j étais seule, avec cette impression d être au bout du monde. J ai pu chanter à vive voix. Inoubliable !

Je me couche après mon bon repas qui consistait à deux petits pains , du fromage et une salade de tomate..

Cela faisait longtemps que je ne m étais pas endormis aussi tôt… a 19h30 je rêvais déjà ! évidement cela voulait dire aussi qu’à 3h30 du mat j étais complètement reveillée, normale je venais de faire mes 8 heures de sommeil. Bon ce n est pas grave je vais lire en attendant le jour. Je n osais pas sortir de ma cabane , car la nuit les bruits de la nature me sont inconnus et je n’avais pas envie de tomber nez à nez avec quelque chose que je ne désirais pas… donc cabane fermée jusqu’ au levé du soleil !






J’arrive á me rendormir miraculeusement jusqu’à 8h30 ! je n avais pas encore autant dormi dans ce voyage. Décidément cette vallée est vraiment dotée de forces curatives !
Je change d’auberge, dépose mon sac a Jardin Escendido et vais á mon RDV avec Jaime.
Jaime n’est pas au rdv, deux garçons qui étaient a l épicerie du coin m’invitent a m’asseoir avec eux en attendant Jaime… ils se présentent …Luis et Luis, ils ont 50 ans mais paraissent à peine 25… ce sont les biens faits de la vallée ! c était bien sure une plaisanterie qui revient souvent ici. Luis a un grand père qui a 100 ans et qui se porte à merveille au point de vouloir encore une chica !
Ils sont jeunes, rêvent un peu de l’étranger… un des Luis dit attendre qu une jeune fille étrangère l’épouse ainsi il aura un visa pour les Etats Unis ou l’Espagne. Il suffit de lui décrire un peu la vie difficile des USA… qu ‘il change vite d avis… « Non finalement, je vais rester a Vilcabamba, ici la vie est "tranquil "! » Ils travaillent le plus souvent dans l’agriculture ou dans l’hôtellerie quand il y a du travail et leur salaire est de 200$ par mois… en ce moment c est calme et donc ils ne travaillent pas …c est dur comme ils disent !

la route principale de Vilcbamba

Jaime n’arrivera pas aujourd’hui… je l’ai attendu pendant une heure… ça tombe plutôt bien car j avais vraiment envi de me balancer sur mon hamac en bouquinant en ce shabbat ensoleillé !




Le soir , Jaime se présente a l auberge , en tenue de fête, pour s excuser de son rdv manqué… il a dû aller a Cuenca pour la journée, ce n était pas prévu.
Je l excuse bien entendu, nous sortons nous promener dans le village. Le village est surpeuplé ( façon de dire…) en tout cas les habitants semblaient tous être dehors, ils sortaient de la messe, sur la place se tenait un jeu de Bingo géant, les jeunes se préparaient a aller en discothèque…
Je posais beaucoup de questions à Jaime, puisqu il était très gêné de parler, c était la première fois qu il communiquait avec une étrangère. Ces réponses étaient surtout "Claro" "Seguro" rien de plus…
Je me rends compte que les jeunes semblent tous heureux de rester a Vilcabamba, ils n ont aucune curiosité d en sortir car ils savent que leur vie est tranquille ici. C est très étonnant de croiser des jeunes qui ne rêves pas d ailleurs ! il ne souhaitent rien changer, juste avoir un peu plus de travail…
On fait une tentative d’aller a la discothèque, mais il y a encore très peu de personnes et des ados de 15 ans… bon on laisse tomber, on va manger une glace. Sur notre passage les potes de Jaime sourient à notre passage… je lui dis qu’il est une star ce soir… oui il le sait, il est plutôt fier. J’arrive enfin à orienter les conversations, Jaime serait intéressé de savoir ce que c’est Internet… Il n a jamais touché un ordinateur.
Très bien on cherche un cyber café (il y en a 3) , le seul qui est ouvert est celui de Ivan, car il va bosser toute la nuit.

Ivan est originaire de Vilcabamba, il vient de revenir dans son village après 15 ans passées en Belgique… il parle donc le français.
Nous passons 2 heures devant un ordinateur , je l’initie á Internet et il crée son adresse e mail. Il est très doué, il s’en sort plutôt bien !On se donne RDV le lendemain pour voir ce qui a été retenu.
Ivan me voyant enseigné à Jaime, me demande si je veux bien participer à un projet qu’ il est entrain de monter au village. Il équipe les écoles d’ordinateurs avec l’aide de fond d’organismes de Belgique et souhaite que j’enseigne aux élèves l’utilisation de base…. Avec plaisir, je passerai bien un peu de temps dans ce village agréable ! On se donne rdv en janvier, à mon retour de Colombie.



Une maison nomée "Carmita"...c'est ainsi qu'on m'appelle en Amérique du Sud!


Dimanche matin, Jaime et moi allons dans un champs de canne a sucre et je goûte les différentes variétés, il y a la rouge, qui est très sucrée et la jaune plus juteuse, il y a aussi une qui est dure mais celle ci est utilisée pour la construction. Je goûte aussi du jus de sucre de canne pressé, le goût est tout a fait différent… J adore la canne a sucre ça me rappelle des goûts d'enfance.
Il voulait aussi me monter un parc zoologique avec des espèces d oiseaux, j ai accepté malgré mon horreur des zoos, je ne supporte pas voir les animaux enfermès . Très vite on se dirige vers la rivière, il fait chaud aujourd’hui. Beaucoup de gens s y baignent ou plutôt se lavent a l aide des galets. En fait on se frotte aux galets , un vrai peeling. Je ressors propre avec une nouvelle peau de bébé !


En route j achète des fruits que je ne connaissais pas, comme un citron sans acidité; sucré, excellent! des "tomates d'arbol "(tomates de l'arbre), délicieux en jus! des Granadillas ont l'aspect du fruit de passion en plus doux et très sucré!
La terre ici est très riche, l'herbe est aussi verte qu'en Normandie !





Je rentre pour la sieste traditionnelle, il fait de toute façon trop chaud pour marcher. Jaime va jouer au foot avec ses potes… on se retrouvera plus tard pour le deuxième cours d’Internet…
Ce soir il apprend a joindre des photos, a faire des recherches sur google et a chatter sur msn… il avait un grand sourire lorsque je l’avais quitté, fière de lui de savoir utiliser internet. Ivan lui donnera un accès gratuit a Internet tant qu il ne travaille pas.
Il promet de ne pas abandonner , moi je promet de lui écrire…



Alors mes amis si vous savez baragouiner un peu en espagnol il sera heureux d avoir d'autres correspondants son mail est : jaime.guaman@hotmail.com




La montagne de "La Femme qui dort" ou de la "Tête d'Indien"


J'avais dû attendre lundi matin pour savoir si je pouvais quitter le village, car on annonçait des grèves de transport dans tout le pays. Tout va bien, les employés ont pu arriver ce matin au travail du coup moi je peux partir vers Cuenca!

Vers Cuenca - Lundi 21 novembre
Dans le minibus pour Loja, est assit près de moi un jeune garçon de 20 ans John , il est complètement extraverti, vêtu de noir avec à ses oreilles d’énormes boucles en os en en forme de crâne. Il est artiste de rue, il est colombien et est en Equateur pour gagner de l’argent, car ici ce sont des $$$ qu’on lance dans son chapeau, pendant que lui, fait des figures d'acrobaties.

Il me raconte ses aventures; cela fait 4 mois qu’il est en dehors de son pays, il a passé un mois en prison car il a été attrapé par les autorités pendant qu’il travaillait illégalement. Il a déjà dépasser son visa, et ne peut plus rentrer chez lui a moins de payer une amande de 20 $. Mais 20 $ c'est beaucoup pour lui.

Il rêve d’avoir un jour dans la poche 1000$, il ferait le tour de l’Amérique du Sud me dit il avec des yeux pétillants. Bien sure pour lui 1000$ suffisent puisqu’il dort dans la rue ou loge chez des amis…

Nous échangeons pas mal de questions, lui sur l'Europe moi sur la Colombie.
Il me confirme que son pays n’est pas dangereux pour les routards. Nous ne sommes pas une cible pour les terroristes, car nous n’avons pas beaucoup d’argent et ne sommes pas assez importants pour faire pression en cas de kidnapping.
De toute façon je ne suis pas inquiète car toute les personnes que j ai rencontré et qui ont été en Colombie m’ont confirmé qu’il n’y a pas de danger... il suffit de savoir où l’on va.
Je ne pourrai donc pas vous ramener de la poudre… dommage!

Dans le bus qui m’amène à Cuenca, je suis assise à côté d'un INDIEN! Un vrai bel indien ! Avec un visage allongé, nez droit et long, cheveux raides noirs corbeau, grosse natte qui descend sur son dos. Je le trouve si beau, si parfait, si symétrique... je suis en admiration!

Lui aussi semble être heureux d’être assis près d une étrangère...
Il m’adresse la parole timidement. Nous avons un échange incroyable, cet homme s’exprime d’une façon si élégante, on dirait qu’il donne une conférence. Nous parlons de la vie des paysans en Equateur et du libre commerce. Il me semble que les agriculteurs rencontrent des problèmes semblables dans le monde entier.
Segundo, c’est son nom, regrette de ne pouvoir avoir accès à l’exportation.

Ce contraste m’étonne, car dans ma tête occidentale, cet indien appartenait à un autre temps... En ce qui concerne la vie politique et économique, il vivait bien à notre époque...par contre lorsqu’il s’agissait de parler relation "homme/femme" car on en vient toujours à ce sujet à un moment donné... là nous étions bien décalés! Il me parle de sa culture et de l’arrivage des espagnoles au temps des conquistadores. Aujourd’hui sa communauté se distingue par leurs vêtements, il appartient aux indiens de Saraguro. Il porte un pentalon noir court, une chemise élégante et un chapeau en feutre.

Quelques passagers dans la stations de Saraguro

J’ai eu un véritable coup de coeur, j'avais envi de descendre avec lui dans son village. Il a lu mes pensées et me propose de venir dans la maison de ses parents pour le déjeuner. Je me renseigne si je peux reprendre un bus plus tard... oui mais je perds mon billet pour Cuenca... c’est à dire que je perdrai 7 $ ! C’est beaucoup pour une routarde et pour Segundo, cela semble absurde de jeter 7 $ par la fenêtre (du bus). Du coup je refuse l’invitation, je m'en mords les doigts, mais bon je ne pouvais pas le choquer et je n’arrivais pas à trouver d’autres prétextes pour masquer cette perte….

Tant pis, nous nous donnons RDV pour le mois de janvier, il suffirait que je me rende à la municipalité du village et demanderais après lui... J’avais très envi de le prendre en photo mais je n’ai pas osé le lui demander. Je garde un très bon souvenir de ces 2 heures d’échanges avec Segundo.


A la station de Saraguro

Il me reste encore 4 heures de route à parcourir. La vue est sublime mais le chauffeur insupportable puisqu’il roule a toute vitesse dans les virage… vivement Cuenca !
Cuenca a la réputation d’être une jolie ville. Et c ‘est vrai ! Elle n’est pas trop grande, semble être sécurisante, a de belles maisons coloniales.


La ville a également plusieurs marchés, dont un qui n’est pas du tout touristique et qui se trouve à la plaza Rotary. C'est un marché aux fruits et aux légumes et… aux cochons d’Inde (je vous avais déjà dis qu’ici c’est une vrai friandise)

une patte de coq en guide de hochet
Des guérisseuses utilisent des bouquets de plantes pour agir sur les patients, dans la plupart des cas sur des enfants. Elles suivent un rituel qu’elles m’autorisent à photographier en voici donc quelques images:

D'abord elles battent l’enfant à l’aide du bouquet :

Ensuite elles crachent un liquide sur eux (trop rapide pour la prendre en photo).
Puis font rouler un oeuf entier sur leurs corps :


Pour terminer enfin en marquant avec la boue une croix sur leurs ventres et sur leurs fronts.

Ça avait plutôt l’air d'être un rituel pour chasser les mauvais esprits.
Je rentre également dans un autre marché cette fois ci couvert. Malgré le complexe moderne c’est un marché tout a fait traditionnel qui s’y trouve à l’intérieur. J’ aime bien ce contraste.

La ville est déserte de touristes, pourtant elle est connue pour être une ville touristique ! Je galère pour trouver un hostal et ceux qui sont dans mon budget sembles être négligés et vides. Je tombe sur un qui n’est pas trop mal, Lemon, je suis la seule touriste, mais le lieu est moins triste que les autres puisqu’il est tout vert citron !

Je découvre un restaurant végétarien qui sert d’énormes salades de fruits au Yaourt. J’aime bien son design veille cantine.


Le centre culturel Mamà Kinua offre de faire un tour d’une journée dans un village indien et de partager leur vie quotidienne. Ils offrent aussi des excellents repas végétariens et pas chers du tout. Tous les bénéfices sont versés à la communauté Quechua de Tarqui.


Je pensais aller à vélo au parc national Cajas. .. mais je viens de lire dans mon guide que dans 2 jours, jeudi 24 novembre, il y aura un des plus authentique marché de l'Equateur à Saquisili, un village près de Latacunga. Je crois que je veux vraiment y être. Tant pis pour les alentours de Cuenca.
Mon séjour dans cette ville fut court mais je reviendrai sûrement en Janvier...
J’improvise donc mon départ, et prends un bus de nuit le lendemain soir pour Latacunga.


Au sujet des photos :

Je prends les gens de face que s’ils le demandent ou avec leur autorisation. Le reste du temps je prends des photos de vues générales ou discrètement… comme celle-ci…


8 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Salut
Content d'avoir des nouvelles.
Je suis agréablement surpris par tes photos. Bons cadrages. Bien s^^ur, je n'ai
pas tout lu mais assez pour me rendre compte que"te lo pasas bien".
Je t'embrasse
Buenjamon

07 décembre, 2005 15:17  
Blogger Carmith said...

c'est genial!! ici il fait froid, on a envie de faire quelques kilometres avec
vous!
vous embrasse fort
susana

07 décembre, 2005 15:22  
Anonymous Anonyme said...

il est vraiment genial ton site... en attendant la suite de tes aventures bonne continuation

Bisoux

Delfi ;-)))

07 décembre, 2005 15:25  
Anonymous Anonyme said...

Carmith, c magnifique dis donc...tu t'éclates à fond bravo...

07 décembre, 2005 15:28  
Anonymous Anonyme said...

Carmith ha-yakara,

Merci de nous "rassurer" (...) par votre blog (très bonne idée) en suivant
vos pérégrinations sud américaines "rêves-réalités", où l'on comprend que
l'enthousiasme qui émerveille doit voyager de pair avec l'attention.
Kol hakavod ! Et bon courage !

jean

07 décembre, 2005 21:17  
Anonymous Anonyme said...

buenas dias, cara carmita delamerica del sur !
c'est de colombie que devait partir la "première expédition des andes" dans laquelle j'étais engagé (dès que possible) à 19 ans en accompagnement de 2 professeurs du musée de l'homme, et qui devait explorer les zones encore inconnues à cette époque, mais... qui n' a pas eu lieu en raison de la guerre en europe : c'est dire combien j'ai aussi rêvé de cet immense continent, même après mon passage à Rio, (de Janvier) sao paulo -5mois-, iguaçu, lima, puis brasilia, manaus... et le rêve n'est pas encore terminé !...
bonne année et bon courage pour 2006. jean

06 janvier, 2006 11:10  
Blogger Carmith said...

Toda Raba Jean pour ce commentaire si touchant ! Vous avez su partager avec moi vos nombreux récits de voyage et juste vous écouter me faisait voyager !Je suis heureuse aujourd’hui de vous le rendre à mon tour, mais bon gardez m’en encore quelques unes de vos histoires, je repasserai par Paris !

08 janvier, 2006 09:39  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Carmith, je profite d'un peu de temps libre pour voyager en ta compagnie. Et après toutes ces belles images, je n'ai pas du tout envie de regarder par la fenêtre de chez moi et de voir des barres d'immeubles... Profite profite profite et merci de nous faire partager ta fabuleuse expérience !
Martine

23 janvier, 2006 07:19  

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