mardi, novembre 22, 2005

Adios Perù

Monsieur Isaac ...c'est le cola de mon pére!


Je quitte Lima lundi 14 novembre au soir .J'ai un bus à 22h30 pour Trujillo, une ville sur la côte nord du Pérou.
J’avais prévu de bien dormir cette nuit, le voyage était long et comme tous les voyages que je fais de nuit en bus , je m’enveloppe dans mon sac de couchage, pose à mes pieds mon petit sac et mes jambes par dessus… cette nuit j'avais senti des chatouillements aux pieds qui m’ont réveillé à deux reprises… il faisait complètement noir dans le bus, je ne comprenais pas trop d’oú cela pouvait venir…

quelques minutes plus tard rebelote, cela me réveille pour de bon cette fois ci!
Je perçois dans le noir un homme couché au sol et à mes pieds. Mais que fait il là? Il y avait suffisamment de places dans le bus pour s’étaler. Et pourquoi est il couché juste à mes pieds?
Il a fallu attendre qu’il essaye de dérober ma veste pour que je comprenne qu’il voulait aussi mon sac !
Je sors ma torche, dirige la lumière vers son visage. Le malin fait semblant de dormir. Je le secoue et le chasse comme on chasse un cafard (il a de la chance je ne l’ai pas écrasé!) il a pu ainsi aller vers le fond du bus… depuis je ne l’ai plus recroiser mais moi je n'arrivais plus à fermer l’oeil.


J’arrive à Trujillo à 7h30 du matin. La ville est à peine réveillée. Je sens déjà que je ne souhaite pas passer la nuit ici. La ville est jolie, elle a des maisons coloniales, avec des fenêtres aux barres très orientales. Mais mise à part la belle place, quelques ruelles et un petit palais, cette ville n’attire pas plus ma curiosité.




Trujillo - immeuble after eight

Par contre aux alentours de la ville il y a des sites archéologiques importants.
Je me réserve un tour guidé pour l’ après-midi pour le site de Chan Chan .
En attendant le tour, je prends mon petit déjeuner au petit mercado, je visite la ville et fait une bonne sieste sur un banc à l’ombre d’un arbre.C‘était mérité après la nuit que j’avais passé !

Le départ pour Chan Chan part à 14h30. Notre guide est une jeune fille qui maîtrise parfaitement bien l’anglais ce que je n'avais pas encore rencontré au Peru.. Le tour sera finalement en Espagnol,ce qui n'est pas plus mal.

Je trouve les péruviens du nord très beaux, certains ont même les yeux verts. Ils ont l’air plus éduquer et plus serviables que dans le sud.
Dans notre groupe, il y avait un couple de péruviens de Piura qui était venu ici pour leur lune de miel. Une psychologue italienne d'origine uruguayenne, et 2 belges… ah les belges toujours aussi sympas et drôles !

Le site Chan Chan est une site situé au aux abords de la ville.
Cette cité appartenait à la société Chimu qui a vécu dans la région avant l’empire incas, c‘est à dire entre 850 et 1470 de notre ère.
Le site est absolument sublime.Les constructions en terre,couleur sable étaient imposantes. On trouve encore des motifs sculptés, symboles de leurs croyances.









Au milieu du temple il y avait un étang, je n’avais encore jamais rencontré ce genre de structure très étalée. Et le plus beau c‘est que tout au long de la visite et à fur et à mesure qu’on s’enfonçait dans la cité on entendait la mer qui était à peine à quelques kilomètres de là. Ce site vaut vraiment le détour !








Le tour se termine dans un village pécheur Huanchaco.
La particularité du village sont les barques individuels faites en sorte de paille utilisées par les pêcheurs pour aller en mer.
On y arrive en fin de journée, la lumière était très belle et chaude.
Je décide de m’arrêter dans ce village et d’y passer la nuit.


















L’odeur de la mer me fait du bien, ce village est très paisible, les gens souriants et sympathiques.
Je trouve un hostal avec une petite chambre charmante. Il y a quelques routards dans le village nous sommes discrets et donc cela ne dérange pas l’atmosphère.
Ouf ! je suis enfin loin des structures touristiques du sud du Peru.
Je me sens si bien ici que je décide de rester encore une nuit.





retour de la pêche au crabe


Je commence la matinée á 6h30 sur la plage, un peu d’exercice en pensant à Sylvie mon maître...





une marche sur la plage, un jus d’Ananas pressé à la main par un vendeur de rue...





Je salue les habitants, j’échange quelques conversations avec certains.
Je rencontre un groupe de jeunes étudiants qui sont la pour recruter des jeunes pour leur programme d’étude en informatique.
Ils étaient heureux de me croiser et ont insisté pour que je les photographie.




J'ai passé un super séjours à Huanchaco !



Je décide de quitter le village jeudi vers midi, pour me diriger vers l’Equateur. Parait il que Vilcabamba est une vallée extraordinaire pour se relaxer (vous comprenez, que la vie de routarde est dure et que j ai besoin de me relaxer….) Il me semble que ça conviendra parfaitement à l’esprit de Chabbat.
On me prévient que les bus pour Piura partent le soir seulement. Je décide d'aller au terminal de Trujillo pour vérifier les horaires.

Dans le bus qui m'emmène à Trujillo, une écolière monte avec sa mère, et s’assoit prés de moi. Elle me fixait avec des yeux pétillants, remplis d admiration de me voir assise prés d elle avec ma maison sur mon dos. Elle ne peut s’empêcher de sourire. Je la salue « Hola » à elle de me répondre : « Hello » . Diana a 9 ans, c’est la première fois qu’elle rencontrait une étrangère. Elle voulait communiquer, elle utilisait le peu de mots qu’elle avait apprit à l’école en anglais. Une fille charmante, spontanée, nous avons longuement discuté de Paris. Elle insista pour m’accompagner à la station. Je lui offrit en cadeau un porte clefs de la tour Eiffel. La petite m’a sauté dans les bras et attendait avec impatience d’aller à l’école et raconter sa rencontre à ses amis. Diana m’a laissé un goût très doux du Peru… Je ne l’oublierai pas !



Diana et moi

A peine je me sépare de Diana, j’apprends qu’ùn bus pour Piura part dans 5 min. Quelle chance. Piura n’est qu une destination transit pour l’Equateur. J espère que j'aurais une correspondance rapide ainsi je serais sure d’arriver demain avant Shabbat á Vilcabamba .

6 heures après, à l’approche de Piura, des passagers me suggèrent de ne pas traîner dans le quartier, que c’était dangereux. Je prends mes précautions et choisi de me rendre en taxi jusqu’à la compagnie d’autobus Equatorienne. Souvent lorsqu'on arrive la nuit dans une ville qu’on ne connaît pas, on voit mal ses dangers. Mieux vaut être prudent. En journée cela est tout à fait différent.
Géniale j’ai un bus dans 45 minutes. Les choses se déroulent si bien pour moi ! Je souhaite faire quelques achats dans une épicerie avant de prendre la route. Le chauffeur du bus ne me laisse pas aller seule à l’épicerie qui se trouve à peine à 10 mètres. Apparemment le danger doit exister même si je ne le vois pas.

10 heures de voyage supplémentaires m’attendent. Je suis assise dans le bus prés d'une femme Equatorienne, elle était venue jusqu'au Peru pour acheter du chocolat. Je trouve cette femme un peu bizarre. Elle semble être un peu culottée et ne semble pas vouloir me laisser dormir d'ailleurs je ne pouvait pas dormir cette nuit , entre la radio salsa a fond du chauffeur et le super film de Sylverster Stalon impossible de fermer l'oeil!
Elle se plaint d'avoir froid alors je lui prête ma veste polaire.
Chaque objet que je sors de mon sac… elle me le réclame. Non, je ne te donnerai pas ma brosse á dent. Trop bizarre cette femme, elle veut tout ce que j’ai.
Elle réussi, lors du passage de la frontière à 2 heures du mat, alors que j’étais au post d’immigration, de partir du bus…avec ma veste ! Je suis folle de rage, je viens de me faire avoir ! Quel dommage car c’est le seul vêtement chaud que j’avais, de plus c’était la doublure de mon imper… tant pis !

J'espère que cet incident ne deviendra pas une tradition ici en Equateur…
Voici que j'ai 'a présent un tampon supplémentaire à mon passeport !

Adios Perù y bienvenido a Ecuador !
(Je repasserai au Perù ...mais plus tard)

mardi, novembre 15, 2005

C'est le Pérou!

J’aime découvrir un nouveau pays par sa capitale en premier lieu. C’est la raison pour laquelle je démarre mon périple péruvien á Lima. J’ai eu beaucoup d’échos peu favorables par rapport á cette ville. Certains m’ont même suggéré de l’éviter. Il fallait que j’aille voir par moi même. Non pas par esprit de contradiction, c’est simplement ma curiosité qui me pousse á m’aventurer la oú les autres n’aiment pas y être... et j ai bien fais! Car j’aime beaucoup cette ville.
En règle générale j’apprécie les capitales pour tout ce qu’elles peuvent offrir. On y rencontre toutes les classes sociales, la vie culturelle, politique, le travail, les marchés et surtout les supermarchés, (autant je fuis les supermarchés á Paris, mais en voyage, je prends beaucoup de plaisir á m’y promener, j’inspecte chaque article, découvre les aliments et observe les emballages).

des élèves a la Plaza de los Armas

J'ai choisi de loger á Miraflores, pour des raisons de sécurité, comme me l’a suggéré mon guide Lonely Planet,. Il y a des auberges bien moins chers au centre de Lima, mais comme je n’ai pas encore de repères, je préfère aller dans les quartiers surs. Miraflores est un barrio chic, avec une place principale, Le parc Kennedy. Je suis surtout séduite par la beauté des maisons. Le marchant de couleur est passé par la… les maisons sont si joliment peintes, les couleurs sont appétissantes, on ose les couleurs vives, acidulées, pastels, un mélange de bon goût , les lignes raffinées, des petits patios fleuris, grand cactus á l’entrée se tient presque toujours.... Tout á l’aire beau n’est-ce pas ?


Pero.... mais.....but...aval….

Ces petites merveilles sont souvent entourées d’un mur avec caméra de surveillance, fil électrique et même un gardien armé! Une vraie cage en or! Eh oui, ils vivent dans des vrais petites merveille mais ont peur de sortir de chez eux! Lima me rappelle México DF ; je trouve Lima moins dangereuse, plus chaleureuse et plus jolie... Qu’en penses- tu Tonton Félix*?

*Tonton Félix : vieil ami flamand (tu dois avoir des cheveux blancs maintenant ?) qui a vécu 8 ans á Lima, et qui m’avait accueilli á Mexico il y a 11 ans. Un vrai personnage qui est de retour á Bruxelles aujourd’hui mais avec une belle péruvienne !

Côté nourriture c’est le paradis ! Il y a beaucoup de restaurants végétariens et organiques, un héritage Incas paraît il. Govinda , sont des restaurants sympathisants de Hare Krishna, on les rencontre un peu partout au Peru , ils ont le mérite de servir de la bonne nourriture végétarienne bon marché . Je découvre toute sortes de céréales comme le Kiwicha, el salvado de Trigo, la linaza, le maca parait il qu'ils sont excellents pour la digestion, contre le cancer, l'energie etc...

Miraflores est très fleurie, mais cela n’empêche pas les taxis et les combis (mini bus) de polluer la ville au son de leurs klaxons ! Les taxis guettent les clients et les appellent au moyen de leurs klaxons, c’est insupportable !

Les fêtes ne sont pas terminés, ce soir c’est Shemine Atseret . Je fonce á la synagogue de Moadon Sharon. Une synagogue ashkénaze de type orthodoxe. Lima a aussi une communauté libérale, séfarade et Lubavitch, tout ça pour á peine 2500 juifs ) Le service de sécurité est impressionnant, interrogatoire, vérification du passeport etc… je peux finalement entrer. La soucca est très grande et sublime, la synagogue plutôt moderne, chaleureuse, très bien décorée. On sent qu´ils ont des moyens importants. A l’occasion de Simhat Torah, le Rabbin, jeune israélien, essayait désespérément de faire danser les anciens fidèles. Ils bougeaient finalement timidement. Heureusement que les enfants étaient là pour mettre l’ambiance, avec leurs drapeaux et friandises. Des côtés des filles, nous formions avec les adolescentes, des cercles de orot. Les enfants portent des prénoms hébraïques et plutôt israéliens. En règle générale quasi tous les enfants fréquentent l’école juive. Ils parlent un peu l’hébreu. Les familles ne sont pas très pratiquantes, mais traditionnelles. Ce qui est le pus chouette dans ces communautés riches, c’est le kiddoush qu’elles offrent après l’office. Un vrai repas, avec tables joliment dressées. C’était délicieux et surtout agréable de retrouver des repères de la maison !

Dans l’auberge nous sommes seulement trois, un australien et un anglais qui s’appelle Jonathan et qui prépare de la chechouka aussi bonne que celle de Beit Ticho á Jérusalem… avec un nom comme celui là et une cuisine comme celle-ci on comprend vite sans se le dire que nous sommes du même…enfin … bon… vous comprenez…. ? Cela fait 2 ans que Jonathan voyage en Amérique du sud… on passe vite en revu mes projets de voyage …. Au bout de 30 minutes je suis en bas de l´hotel avec mon sac á dos, prête á partir… ce n’était pas prévu mais Jonathan m’a suggéré d’aller au plus vite á Cusco et à Matchu Picchu avant que la saison de pluie n’arrive !

salle d'attente de la station Flores



Les citées d’or...

Me voilà repartie en marche arrière vers le sud…J’envois un mail rapide á Marina , la fille de Cordoba que j avais rencontré dans le fameux bus El Rapido. On décide de se rejoindre á Cusco.
Cusco a la réputation d’être « le nombril du monde » et c’était vrai, je me trouvais exactement au point le plus central de mon voyage. De là je devais continuer vers le nord, le sud, l’est mais aussi vers l’ouest… bon je ne vais pas trop y réfléchir… d’abord je vais découvrir et vivre la fameuse vallée sacrée.
Je passe rapidement sur l’horrible voyage en bus que je venais de passer… un trajet qui devait durer que 20 heures a finalement duré 25 heures. C’est sur qu après le trajet de 70 heures cela pouvait n`être rien… détrompez vous, les conditions n’étaient pas pareils !


C’était un bus de 1ere classe, mais vraiment pas confortable ! Lucia avec Tony, son bébé de 1 an près de moi prenait plus de deux places. En plus elle insistait pour l’envelopper dans des couvertures d’alpaca et de le couvrir de son bonnet de laine alors qu’il faisait 28 degrés dans le bus !
On approchait les hauteurs, la route était zigzagante, el les chauffeurs étaient des vrais dangers publics. L’altitude commençait à faire ses effets, on distribuait de sachets aux voyageurs … les nausées et les maux de tête commençaient !

A mon arrivée au terminal je quitte Lucia et Tony avec une invitation dans la poche pour aller dîner chez sa famille dans les jours qui viennent. Je prends un taxi (1$) pour aller dans la première auberge recommandée par Lonely Planet. Suecia II , une auberge super sympa avec un patio colonial et une verrière. C’est très tranquilo et lumineux.
Je prends une grande chambre car demain, Marina, me rejoindra.
Je sors pour découvrir la ville et me rends compte que je marche difficilement, je n’arrive pas à respirer, l’air est très sec et j’ai super mal a la tête ! Je me rends compte aussi que cette ville est grande… comment vais-je retrouver Esteban, Zia et Tao ? J’avais un message pour Zia de la part de Yaelle Stein ! (C’est l’effet altitude !)
Je mâche des feuilles de coca pour faire passer ce mal de tète… et ça marche !

Cusco, la fameuse ! Une très jolie ville, aux ruelles pavées, aux balcons coloniales, une place de las Armas entourée de collines et d´une belle cathédrale. Elle a son charme cette ville, mais je ne m’attendais pas á une aussi grande ville et surtout AUSSI touristique ! Les organisateurs de tours se battent pour attirer le plus de monde dans leur agence, les restaurants offrent toutes sortes de menus : italien, français, mexicains, américains tout pour séduire les passants.
On remarque la présence d’un tourisme israélien important puisqu il y a des restaurants où le menu est en hébreu, on y mange du schnizel, falafel,hummus, pitot en fumant du narguila. Il y a aussi des agences de tours pour israéliens, les péruviens y parlent même l`hébreu.
Les péruviens pensent qu’Israël est un très grand pays vu la quantité de voyageurs.
Je rentre me coucher tôt, je suis puisée après ce voyage. J’ouvre les yeux à 6h du mat, c’est les coups de ballais de David qui me réveillent, enfin c’est ce que je croyais… Je lui demande pourquoi fait il le ménage si tôt ? Il ne semble pas comprendre ma question. Je comprendrai par la suite qu’ici la journée commence très tôt. D’ailleurs depuis, même sans entendre David, je me levais entre 5h30 et 6h du mat.
J'avais rencontré Sabina sur les marches de la Cathédrale...c'était son anniversaire et elle m’offrit l`histoire de sa vie. Elle vient de fêter ses 60 ans elle en parait 80 de prés!
vers la messe


une classe sur la place du marché
Superbes retrouvailles avec Marina, nous ne pensions pas nous revoir d’aussi tôt, c’était une belle improvisation.

On passe 4 jours ensemble, apparemment on a beaucoup à se dire et tout en espagnol ce qui était très avantageux pour moi.
Chaque matin nous démarions par une visite au mercado central, c’est un marché couvert très bien organisé. On allait d’abord boire un jus de fruit fraîchement pressé (moi je prenais un jus ananas et aloe vera), puis on se gaver d’une salade de fruits géante au miel et aux céréales… on faisait ensuite un petit tour au mercado, il y avait les sections viande, poisson, céréales, fruits, légumes, pain, fromage, chocolat, vêtements traditionnels. Il y avais aussi des stands de nourritures : Les jus et salades de fruits, ensuite les stands de café, gâteaux et jelly et pudding, puis les stands de soupes, poulet… c’est ce dernier qui était le favoris des péruviens pour leur petit déjeuner. On s’achetait ensuite des petits pains en farine complète de Trigo et un morceau de fromage frais pour plus tard…en guide de déjeuner, car notre journée damerait à peine nous partions explorer la vallée sacrée en minibus locale.


Au départ de Cusco, on achetait un billet de bus dans la station avec de places définis, on voulait être à l’avant, trop tard ces places étaient déjà attribuées. A peine montées dans le bus les personnes assises à l’avant nous proposent d’échanger nos places. On était super contentes et surprises par leur proposition. On a vite eu une explication à notre étonnement… après avoir vendu toutes les places, c’est au tour de ceux sans billets de monter et ils étaient TRES nombreux !!! Du coup les places à l’avant sont les moins confortables puisque les gens se poussent carrément sur nous. On a compris pourquoi ils ont voulu échanger leurs places !
On démarre aujourd’hui notre circuit à Tambomachay, un site archéologique Inca qui se trouve à 8 Kms de Cusco. Sur les petites routes qui mènent aux prochains sites on rencontre une jeune fille bergère avec son troupeau de moutons. Elle nous demande si on veut en tenir un. Oui on veut bien, ils sont si mignons. Elle court après son troupeau, elle a du mal a en attraper un… finalement elle y arrive, celui qui a été capturé est le seul petit mouton noir… Oh, pourquoi est ce que c’est toujours comme ça se passe ? On a compris après que cette fillette faisait tout ça pour que nous lui donnions de l’argent en échange… Nous allons de site en site en passant par des petits villages avec à peine une dizaine de maisons. Les maisons sont en brique de terre, les enfants que nous rencontrons tendent la mains pour recevoir des pièces d’argents. On comprend que les touristes ont vraiment l’habitude de passer par là. Je n’aime pas trop cette attitude. Je dis à un enfant que je ne lui donnerai pas d’argent mais que je peux lui chanter une chanson en français. Ils m’écoutent attentivement, et le jeune garçon me réplique après ma chanson, « moi je peux te chanter une chanson en quechua (la langue de Decathlon)si tu me donne 1 sol » on rigole bien ! Bon ils réclament de l’argents ici mais ne sont pas agressifs pour un sous. Si on ne leur donne pas ils ne sont pas rancuniers pour autant.



Saqsaywaman


On rencontre aussi des paysannes indiennes que l’on appel les campañeros. J’adore leurs jupettes, leurs sandales, leurs chapeaux et surtout leurs nattes reliées aux embouts. Je les trouve plutôt coquette. Elles ont une peau très étirée, pourtant elles n’utilisent aucune crème anti- rides. On continue ainsi notre marche dans la vallée jusqu'à Saqsaywaman, sublime temple inca, avec vue plongeante sur Cusco. Je m’étonne de ne voir aucune inscription sur ces sites, rien que de constructions de grosses pierres.

Le lendemain nous partons pour Pisaq, petit village connu pour ses ruines en hauteur et surtout pour son marché. Aujourd’hui le bus était encore plus bondé que la veille… on avait carrément du mal à respirer… une heure et demi de bus qui avait du mal a avancer vu le nombre de passagers entassés.
Le marché grouille de paysans venus de tous les coins pour vendre leurs pommes de terre, maïs, pain… le marché grouille aussi de….touristes (beaucoup de touristes)… malgré cette ambiance touristique je prends beaucoup de plaisir a déambuler parmi ces gens aux tenues si colorées. Je les trouvent beaux, ils se baladent avec les enfants dans leur baluchon au milieu des oignions et du mais. Les enfants portent ils des couches ? non… ils font dans leur froc et on change de froc c’est tout !

Il faisait super chaud ce jour là, on s’installe sur une des terrasses coloniales qui surplombe le marché en buvant une bonne citronnade bien fraîche !
Ca grouille de partout…toutes ces couleurs, ils se saluent très rapidement, mangent des glaces, j aime bien ces mouvements mais c’est fatiguant… alors Marina et moi allons faire une sieste á l’ombre et á l’écart du bruit…mmh j’aime la sieste !
On déjeune pour a peine 1 sol (environs 0.30$), des plats préparés par les paysans et qu ils vendent directement de la marmite. J’ai mangé des grosses graines de maïs avec du fromage et un espèce de légume vert… c était très bon ! Nous devions reprendre un combi pour rentrer, mais ils ètaient bondès! Des taxis sòrganisaient pour rentrer sur Cusco, dans une voiture de 5 passagers ils s'entassaient à 12! il faut le voir pour le croire(sorry pas de photo à l'appui).
Superbe journée mais fatigante. Nous rejoignions ensuite notre amie Huey pour dîner, une anglaise d’origine chinoise qui fait tout le continent américain (nord, central et sud) en 3 mois… quelle course !
Il est difficile de communiquer à Cusco entre voyageurs, ils semblent assez renfermer, nous avons du mal a l’expliquer. Dans notre auberge on se salut à peine, et c’est comme ça dans toute la ville…ça doit être l’altitude !

Marina part faire le Inca Trail pendant 4 jours, elle avait réservé sa randonnée depuis l’Argentine, j’étais super contente d’avoir passer ces 4 jours avec elle, on se promet de se revoir, j’irai probablement lui rendre visite à Cordoba au nord de l’Argentine, nous avons encore beaucoup à partager.

Moi je prépare ma randonnée, je ne ferai pas le Inca Trail car trop touristique, bondé de monde et très cher. Je décide de faire un trek alternatif le Sancantay, il dure 5 jours, est plus dure que celui de Inca trail, et parait il plus beau. Et de toute façon au final on arrive tous à Matchu Picchu !

Nous formions un groupe de six, une Belge, une anglaise, un irlandais, et deux espagnols.
Notre guide José, était très réservé mais très efficace, il connaissait bien la région. Vraiment adorable. Notre cuisinier Jésus, était excellent ! Il veillait toujours à trouver des idées originales pour préparer mes plats. Notre porteur Luis Alberto marchait assez vite pour arriver avant nous au campement accompagne des 4 chevaux qui portaient l’équipement sur leur dos. C’était vraiment bien organisé !

de gauche a droite: les deux allemands, le chilien, wayu le peruvien, l'espagnol

notre groupe: Mary l'anglaise, Evelyne la Belge, Jose le guide, Manuel et Philipe les espagnoles, Luis-Alberto le porteur, Willbert son petit frère, Jesus le cuisinier, Peter l'Irlandais, moi !


Le premier jour nous commencions a decouvrir de tres beaux payasages
De montagne, ça devenait de plus en plus vert, il faisait assez chaud (moi j ai horreur du soleil et des montées lorsqu il fait chaud…) j’attendais impatiemment de monter en altitude pour sentir le froid…
Ca n’a pas tardé ! Le soir nous arrivions á 3800 mètres d’altitudes, Jésus nous accueillait avec un chocolat chaud et des pop-corn avant une superbe soupe et un excellent plat de légumes riz.

c'est l'effet de l'altitude!

Sous la tente je ne parvenais pas à dormir, j ai eu une réaction par rapport a l’altitude, tout mon corps semble anesthésier, comme si des fourmis parcouraient tout mon corps. Je sens mes jambes enflammées, j’avais super chaud… bizarre comme réaction, ce ne sont pas vraiment les symptômes de l’altitude. Je sors de la tante car il m’était insupportable d’être en position allongée… au pied de ma tente je découvre 4 grosses araignées…oh pourvu qu’elles n’y entrent pas…
Bon de toute façon je n’étais plus du tout rassurée…je décide de me balader autour du campement en attendant le levé du soleil !

un peu de stretching aprés la longue journée


Une très dure journée nous attendait, on nous avait averti, on va monter de 1000 mètres d’altitude supplémentaire. La montée est rude jusqu au pied du glacier Sancantay.
Je prends tout mon temps pour gravir cette montagne surtout que je ne sens aucuns de mes membre… derrière moi un couple d’allemand qui font la rando seuls, ils doivent avoir environs 50 ans. Je remarque que l’homme n’a pas l’air d’être en forme. Sa femme se confie à moi et me confirme qu apparemment il a du mal mais ne veut l’admettre, car c’est un homme de montagne qui a déjà fait pire et ne comprend pas pourquoi il souffre tant ici. J’essaye de lui parler et de le raisonner jusqu’au moment où il admet et accepte mon aide. Je cours (eh oui, ça étonne la force que l on peut trouver en soit lorsqu’on doit aider quelqu’un…) rattraper mon guide pour l’avertir. Au final cet homme allait très mal, nous avons réussi à le faire évacuer dans une maison d indiens et le lendemain le porter sur un cheval jusqu’a un médecin dans un village. je crois qu il va mieux, je les ais recroiser 2 jours après. En tout cas ils ont eu de la chance de trouver un groupe sur le chemin (et surtout une personne qui marchait aussi lentement que moi), car cette rando est peu populaire et seuls ils ne se seront pas ensorti, c’est presque sur !

fais comme l'oiseau...je suis dans les Andes!


La vue du glacier est sublime, il faisait frais et j’aimais ça. Ca était une journée épuisante surtout après ma nuit blanche de la veille…
Nous arrivons dans un campement près d’une maison indienne. On rencontre 3 garçons qui font aussi la rando, un chilien, un espagnol et un péruvien. Le péruvien s’appelle Wayo, il parle l`hébreu, incroyablement bien ! Il avait rencontré une fille israélienne il y a un an, c’est sa petite amie, elle vit à Haifa, et il ramasse de l’argent pour lui rendre visite en janvier. Ah oui il parle l’hébreu qu’au féminin, il ne sait pas s’adresser aux garçons en hébreu, c’est drôle

au petit dej...


Près du campement il y avait une rivière, et des wc du style les Tatit des EI (un troue dans la terre entouré de bâche) Je n’hésite pas à me tromper dans la rivière glacée, j’avais trop besoin de me laver.
Nous passons une soirée en Campanie de Wayo et des deux espagnols à parler d’Israël, des israéliens et les langues n’ont pas tardé à se dilater et les préjugés antisémites commençaient à sortir, surtout de la part des espagnols qui ont une éducation chrétienne très importante, et qui n avaient jamais encore rencontré de juif. Ainsi nous avons pu avoir un échange et ils ont pu voir que je n’avais pas des cornes !

Le troisième jour était très sympa, et pas très difficile. Il y avait beaucoup de descente.
A présent j’avais enfin l impression d’être AU PEROU, celui que j’avais imaginé adolescente. Avec ses Andes verdoyantes, comme sur la couverture du livre que j’avais lu lorsque j’avais 13 ans « C’était le Pérou » de Patrick Cauvin , ce livre me faisait rêver, il m’avait donné l’envie avec celui du « lama Bleu » de Jacques Lanzmann, de venir dans ce pays...voila que 20 ans après j’y suis, eux y étaient 20 ans avant que je ne lise ces livres ! J’ai veillé à emporter avec moi ces deux livres de poche.
J’avais une seule hâte c’était de découvrir La cité perdue Machu Piccu, mais il y avait encore 2 jours devant moi.

Sur le chemin qui descendant á La Playa, la où nous devions déjeuner, je rencontre 2 fillettes qui descendent à toute vitesse les chemins de la jungle.
Margot a 14 ans et Claudia Maria 8 ans. Les deux fillettes couraient à l’école...
L’école se trouve à 6 heures de marche d’ici !
Elles faisaient ce chemin 2 à 3 fois par semaine ! Incroyable !
Je les invite à faire une pause avec nous. Elles acceptent mes barres de céréales avant de reprendre la route sans trop tarder…alors que moi j’essaye encore de récupérer mon souffle sous cette chaleur.

Margo et Claudia Maria


Nous arrivons en fin d’après midi à Santa Teresa, c est un village qui essaye de se moderniser en construisant des trottoirs. On campe en plein village. A peine je retire mes chaussettes que des moustiques par milliers m’attaquent. Je mets vite du produit… 68 piqûres en 10 secondes.
A peine arrivée, on monte nos tentes et on repars pour 30 minutes de marche… on descend vers des sources d eau chaudes. En chemin on nous demande de courir car dans dix minutes ils vont faire exploser a la dynamites un rocher… je rencontre dans ma course Jeferson, un jeune ado de 16 ans. Nous parlons de la vie en Europe, de ses projets d avenir et j en viens a lui raconter ma rencontre de ce matin avec margot et Claudia Marie…il se trouve que Margot est sa petite sœur ! Incroyable, je rencontre deux membres d une même famille, dans deux endroits totalement différents, puisque Margot ne se trouve pas dans le même village que son frère, mais à 20 Kms de la ! Je prends leurs adresse (si on peut appeler ça une adresse) et promets de leur écrire.

Jeferson aux sources d'eau chaude a Santa Teresa.


Le lendemain nous traversons une rivière par le moyen d’un câble. C est comme ça que les villageois traversent la rivière.
Youhou ! C’est trés sympa !

le passage au cable

La journée est très très chaude et la route pas passionnante… nous marchons sous cette chaleur jusqu’à Idro Electrica. Un village ou le train pour Aguas Calientes (la ville au pied du Matchu Picchu) passe.
Après un excellent déjeuner je décide d’accompagner notre cuisinier et notre matériel dans le train jusqu’à Aguas Calientes, alors que les autres poursuivront le chemin à pied sur la voie ferrée.
Il y a un compartiment pour les touristes et un pour les locaux. Les prix aussi variaient, les touristes payaient 8$ un trajet de 10 kilomètres, c’est énorme !
Comme toute relation mixte… nous avions donc un problème ! Le contrôleur refusait que Jésus soit assis avec moi en compartiment touriste et moi je ne pouvais me mélanger aux locaux… ce sont les ordres ! Après négociations il a accepté que je passe en compartiment local. D’ailleurs s’était bien plus sympas !

Arrivée à Aguas Calientes, on attendait le reste du groupe… pour une fois que je les attends ! Ce soir on dors dans un Hotel… vite il faut être le premier sous la douche…chaude !
Encore un lieu hautement touristique où tout est hors de prix ! Je ne peux pas attendre le dîner, je suis assommée et vais me coucher à 19h30 !

Reveil 4 heures du mat…je suis en pleine forme et prete a gravir la jungle jusqu'à Matchu Pichu.
2 heures de montée pour voir le soleil se lever… l’entrée du site n’a rien de mystérieux mais tout a fait commun à tous les autres sites touristiques.
Un autre guide nous attend là haut pour la visite de la cité perdue.
La vue de l’ensemble du site est surprenante, Whoa je suis à Machu Picchu !


C’est son emplacement qui m’étonne ainsi que le contexte de sa découverte… sinon les temples eux même n ont rien d’extraordinaire ni dans leur constructions ni dans les décorations (puisqu ils n y en a pas) on reçois les informations de base sur l’organisation de la vie dans la cité… après 3 heures de balades il fallait que je teste l énergie dans ce lieu… il est excellent on y fait des bonnes siestes. Je vais vite rendre visite à Tia et lui dis que Yaelle la trouvait très belle… puis redescend vers Aguas Calientes .
Super heureuse d’avoir fais ce chemin !

Il est 12h30 lorsque j arrive en bas…notre train part a 17h30, pas question de traîner dans cette ville a piège a touristes. Je vais vite négocier avec Jose un retour anticipé. Il va changer mon billet de train pendant que je déguste une salade de fruit et une omelette au marché !
Bon apparemment le train n’arrive pas jusqu a Cusco, nous sommes a 1h30 de Cusco, je rassemble 3 autres touristes et on partage un taxi…en chemin le chauffeur s’arrête dans une auberge local… je les rejoints et voit une belle portée de cochon d’Inde. J’avais déjà remarqué qu’ils aimaient bien les cochons d’Inde ici, on les voit beaucoup dans les maisons. Le couple de français qui était avec moi me confirme que les péruviens aiment bien les cochons d’inde….dans leurs assiettes ! (Yeuk !)

Retour enfin à Cusco, je retrouve mon auberge et David. C’est bon de rentrer à la maison…je donne tout mon linge à laver, il ne me reste que mon pyjama pour sortir ce soir…mais bon je sors juste pour manger un petit truc et dodo !

Le lendemain, a 7heures du mat David m’accompagne dans un cyber cafè pour finaliser mon Blog. Je rencontrai des problèmes pour mettre les photos et faire des liens… et comme David est étudiant en informatique et qu’il est surtout très sympas alors il a accepté de m aider ! Il a bien aimè cette idée de blog et il va en créer un aussi…Muchas gracias David para tu ayuda !

David

Je m’étais finalement habitué à Cusco, cela faisait 12 jours que j étais dans la région. Je passe une dernière journée, profite de marché, bois ma dernière tisane médicinale, me sépare de ma marchante de jus de fruit, et de ces jeunes hommes qui chaque jour me demandaient si je veux bien rentrer dans leur restaurant.
J’étais contente de partir de Cusco. Je décide d’aller vers le nord parait il que les touristes y vont moins…

Je n ai rien contre les touristes, cependant là où il y a des structures touristiques les rapporst aux locaux est faussé. nous représentons uniquement le dollars et c’est vraiment pénible. Je ne voyage pas que pour voir des villes et des lieux mais aussi pour connaître les gens.

Vers le nord…

Premier arrêt Nazca, c’est ici qu'ont été découvertes ces fameuses lignes qui forment des dessins naïfs et d´autres formes géométriques. On ne connaît pas trop leur signification, il y a encore de nombreuses hypothèses. Il y a même des gens qui pensent qu’il s’agit de piste d atterrissage pour secoupes -volantes… Je ne pouvais pas passer a coté de Nazca sans survoler ces lignes ! J’arrive dans la ville á 9h30 après une nuit de voyage et fonce á l’aéroport, je ne veux pas rester trop coincer dans cette ville, il n’y a rien á faire ici…a part voire les lignes. Le prochain vol est a 10h00, parfait ! le temps de poser mon sac, échanger 2 mots avec des voyageurs québécois et me voici dans un petit avion de 3 passagers. Comme c’est un petit avion, cela veut dire aussi beaucoup de secousses, heureusement je n’ai pas encore pris mon p´tit dej. On survole le désert on voit la route panamericana qui traverse une grande partie de l’Amérique du sud. Les figures sont incroyables, l’astronaute, l’araignée, le singe, le chien etc… c’est vraiment impressionnant, je regrette juste que le voyage ai duré que 35 minutes et que nous ayons survoler aussi haut…


l'astronaute


l'araignée

Aussitôt a terre, je me fais déposer par un membre de l’équipage a la station de bus, le temps de se procurer un sandwiche au fromage et une pomme, je saute dans le bus pour ICA. 3 heures de route, bus compétemment délabré, nous traversons le désert a toute vitesse, je profite pour faire une bonne sieste !

A peine a 3 km d’ Ica il y a un oasis Huacachina , il y a même des petits hôtels, c’est la bas que je me rends… Quel atmosphère agréable, le petit hôtel est doté d’une piscine, les chambres sont supers propres, palmiers, hamacs, bar au bord de la piscine, entourée de dunes géantes de sable(photos á l’appui) trop bien pour la routarde que je suis, tout ça pour a peine 15 soles la nuit (- de 5 $). A peine arrivée, on m’annonce qu’il y a une sortie en buggies dans les dunes a 16h00. Ok, j ai une heure pour me rafraîchir…je saute dans la piscine…quelques longueurs, ça fait du bien après Cusco ou j’avais de la peine á respirer !
Les Buggies sont des véhicules comme sur la photo qui foncent sur le sable ! C est génial on fait les fous avec mon guide. Il doit y avoir pas mal d’israéliens qui passent par ici, les guides me prenaient pour l’un d’eux (quelle idée !) et m’appelaient Havera (amie)

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le buggy l`Hostal Las Arenas

Le paysage est sublime, les dunes énormes on dirait que nous sommes dans le Sahara. On fait parfois des arrêts pour descendre des dunes en Sandboard, la première descente était un échec pour moi,,, je la i terminé sur les fesses évidement (c´est aussi très sympa) a la dernière dune, qui descendait directe sur notre hôtel directe dans la piscine , ça dépend de la vitesse que l on prend, j’avais réussi enfin a me mettre sur mes deux jambes et descendre l’énorme dune en sandboard sans tomber ! Quelle victoire, quelle sensation j ai adoré !
Le sable était entre dans chaque partie de mon corps, une bonne douche avant le BBQ de ce soir… J’avais prévu de rester jusqu'à demain, mais lorsque je m’étais levée
le matin, je n’avais vraiment pas envi de faire mon sac et de sauter dans un bus…

Aller, je reste encore un jour pour flâner. Apparemment je n’étais pas la seule dans ce cas, quasiment tous les voyageurs qui passent par ici restent plus longtemps que prévu… c’est un bon break après les randos. Je passe une excellente journée au bord de lagon, je me refais une descente en snowboard, je termine mon bouquin sur le hamac, je nage et je mange ! dur dur la vie des routards ! Bon demain c’est promis je pars… ce n’est pas évident car malgré la ´présence des voyageurs l’énergie est vraiment bonne, on a pas mal d’échanges. J ai rencontré une allemande qui voyage avec un israélien et qui avait 36 mille questions aux sujet des juifs, alors avec Omri nous avons répondu a toutes ces questions qui étaient plutôt d ordre religieux…elle doit être bonne pour la conversation car nous ne l’avons pas fait a moitié !

Apres un déjeuner a Ica je prends un bus pour Lima, je me mors les doigts car j ai repris la même compagnie de bus, Flores, l´horrible et dangereuse et pas confortable. Le service est toujours aussi terrible, il vient de Cusco, les passagers ont voyageaient toute la nuit. Moi il me reste en théorie 3h30 de voyage. Je dis bien en théorie car avec cette compagnie il y a toujours du retard. Ca n’a pas raté ! les passagers sont supers mécontents et le manifestent en tapant sur les vitres. On n’arrête pas de se faire inspecter les billets, au bout de la 4 eme visite du contrôleur, 2 mecs se lèvent et décident de virer le contrôleur du bus. Emeutes...bousculades, le contrôleur avait super peur... au final ils ont réussi a le faire descendre du bus et le laisser sur le bord de route. Tans pis pour lui, c’était vraiment exagéré leur contrôle.

Lima…retour... a la maison ! C’est toujours l impression que j ai lorsque je reviens dans une ville que je connais et aime. Je change cette fois d’hôtel, je trouve le IncaHaus, une superbe auberge, tout confort, luxe, classe, neuve…Top ! On plus je suis dans un dortoir avec 8 lits et suis seule a l’occuper. Je pose mon sac et saute sur l’ordi encore inoccupé, j’avais RDV pour chatter avec Rebecca. Fernando, le jeune richissime propriétaire de l Hôtel, m’interrompre pour me proposer d’aller avec lui et son copain comédien au théâtre... Génial, nous allons en fait a l’Alliance Française, il y a l inauguration du IIIeme festival de la narration oral. « dijame que te cuente » des conteurs du Peru, Argentine, Colombie, France et Espagne présentent leur performance. Une vrai merveille ! Je découvre Nathalie Le Boucher qui raconte de façon merveilleuse les Fables de La Fontaine. Très belle soirée qui se termine a minuit dans un stand de bouffe ou je me prend un riz cubana pour a peine 3 soles (1$).

le centre de Lima





Je reste encore 5 jours à Lima, j’ai encore beaucoup a y faire. Je passe Shabbat avec Sarah, une fille de la communauté que j’avais déjà rencontré la dernière fois. Sarah adore la France et aimerait bien s’y installer. Je me balade dans la ville, le centre de Lima est très animé et j aime ce contraste entre des rues polluées et les superbes maisons coloniales. Je fais quelques musées, celui de l’anthropologie est très intéressant. Je sors aussi a Barranco, et découvre un superbe restaurant chinois végétarien a Pueblo Libre, un quartier de classe moyenne voir pauvres.
J’avais rencontré à Cusco un israélien, Nony, qui me proposait de travailler volontairement a Iquitos, dans l’Amazonie. Le projet est de former des étudiants universitaires à animer et guider des enfants et adolescents dans la réserve naturelle afin de leur faire prendre conscience de l’environnement dans lequel ils vivent. Ca tombait bien puisque j’avais de toute façon l’intention de passer par Iquitos et c’est le genre de projet que je sais bien mener.
Je pensais le faire après Lima, mais apparemment dû a des grèves de profs (ce n’est pas qu en France qu’il y a des grèves !) les élèves ont pris beaucoup de retard, je les rejoindrai d’ici un mois ou deux.
Je reprends donc la direction du nord vers Trujello… à bientôt pour la suite de mes aventures, merci pour votre fidélité je suis super touchée par vos commentaires. @plus.